Yves Saint Laurent avait des idées très précises sur ce qu’il voulait et comment il voulait définir ses futurs tissus. De ces échanges privilégiés nait un lamé or Brochier soieries, le « lamé du poète », dont l’éclat incroyable rappelle les robes en hommage au cinéma hollywoodien.

Les fils métalloplastiques en forme de lamelles or sont tissés en double face sur une base de satin noir. Le tombé est fluide et prend la lumière de façon fantastique. Yves Saint Laurent n’aura de cesse d’utiliser ce tissu mis en éclat par sa robe iconique dite « Cléopâtre » en 1990.

Les années suivantes, les lamés or de Brochier Soieries sont présents dans toutes les collections des grands couturiers français et étrangers.

Nous tenons à remercier tout particulièrement le Musée Yves Saint Laurent pour son aide éclairée lors de la création du Musée Soieries Brochier, le partage de ses archives et l’attention toute particulière portée au savoir-faire lyonnais que Mr Saint Laurent appréciant tant.